De combats, de mystères et de fard à paupières... (Electra)
Pas mal de temps après sa sortie, voici ma critique express’ de Electra.
L’histoire en deux mots, il n’en faut pas plus. Le Bien et le Mal s’affrontent dans le monde depuis des millénaires. Jusqu’ici tout va bien. Mais il existe une guerrière invincible que le destin doit pondre depuis des siècles. Jusqu’ici tout va bien. Ce joyau peut faire pencher la balance dans un sens comme dans l’autre. Jusqu’ici tout va bien. Et puis donc le Bien et le Mal (qui porte le doux nom de « La Main
Bon, le scénario est archi « mâché et remâché, vu et revu » donc n’attendez rien de ce coté là. Le film connaît un seul rebondissement alors vaut mieux pas le rater sinon vous aurez fait qu’une foule de scénaristes ultra bien payés auront bossé pour rien, ce serait dommage.
Niveau visuel, que dire… Je ne suis pas spécialiste en la matière mais les effets spéciaux font un peu « rétro » et je les trouve dans l’ensemble relativement ternes, sans parler de ceux qui sont totalement pourris, il y en a quelques uns de mémorables ! Mais rendons tout de même justice : j'en ai apprécié certains quand même!!!! Niveau combat au corps à corps ça pourrait aller mais un caméraman malicieux a décidé de se glisser trop près à chaque fois, ce qui donne à pas mal de moments un fouillis bien incompréhensible. De bon on a quand même … de beaux paysages au début.
Mais alors, vous me demanderez où peut bien résider l’aspect intéressant de ce film. Mais voyons, c’est bête comme chou : c’est drôle. Y’a qu’à voir tous les sponsors qui ont participé à ce film. Bonux, pour ses ninjas plus blancs que blanc et des draps (très importants !) sans tache. Mir black magic pour ses ninjas plus noirs que noir. Mir couleur pour un rouge toujours plus éclatant dans les costumes discrets genre « assassin de l’ombre ». Bosch, pour des saïs contre lesquelles aucune haie ne peut résister. Le cirque Gruss pour une ménagerie toujours plus grande et lumineuse. L’Oréal bien sûr pour toujours plus de maquillage très naturel et de cheveux soyeux. D’ailleurs, un grand bravo à tous les techniciens des pubs de l’Oréal qui on été au top sur le tournage d’Electra. On reconnaît bien leur signature dans toutes les scènes clef avec des effets de cheveux dans le vent si intense qu’on en pleurerait (genre « tiens on es dans un endroit fermé mais un courant d’air opportun vient rehausser l’intensité de la scène –merci l’Oréal »).
Enfin bref, vous l’aurez compris, un film fondamental dans l’humour du cinquième degré. A regarder absolument entre amis qui n’ont pas aimé Daredevil et vous passerez peut-être un bon moment. Surtout pendant la fameuse scène où le suspens poignant nous tient en haleine pour savoir qui du Roi des Draps ou de la Reine