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La vie dans les champs de carottes bleues
21 juillet 2006

Le saviez-tu...?

Le saviez-tu ?

Désolé d’usurper le titre de rubrique que l’on trouve dans Spirou (que j’aime beaucoup même si je trouve qu’il s’est un peu dégradé, tout en gardant de la qualité comme Wondertown,  enfin brefle….) mais je les aime beaucoup (le titre et la rubrique) et pour le coup le titre est super bien adapté à ce que je m’apprête à dire !

Donc, venons-en au fait !
Vous savez peut-être, ou peut-être pas, que la grammaire vit théoriquement sa petite vie pépère loin des intrigues de la vie religieuse, politique, intriguiste et autre qui régissent nos vies. -Gloire à son indépendance- Pourtant, il existe une exception à cette règle (tout comme en grammaire, comme quoi…) qui concerne une règle de grammaire française, la seule à jamais avoir été soumise à une loi ! Une fois donc par le passé, les politiques ont voulu s’immiscer dans la vie ô combien grandiose de la langue !

Car figurez-vous qu’à la révolution les gens plein d’idées d’égalité, de simplicité et de tout le reste (non, je ne dénigre pas la révolution, ne vous méprenez pas sur ce point là, ça me ferait plaisir, merci) ont eu l’idée de légiférer sur un point ô combien capital : l’utilisation du tutoiement a été généralisée, imposée et officialisée !
Heureusement pour nous, cette idée a été abandonnée quelques temps plus tard et tout porte à croire que cette loi a été abrogée pour rétablir la dualité chère à la langue français qui lui permet de distinguer les « tu » des « vous ». Ceci n’a l’air de rien mais nous permet quand même dans, mine de rien, de pourvoir marquer du respect, de la déférence, de l’estime et de pouvoir se tenir en soirée en disant : « Cher Jean-marie, vous êtes un gros con ». Avouez que ça a quand même plus de gueule et de crédibilité !

Prions à présent pour qu’à l’avenir la langue puisse garder encore son indépendance face aux forces traîtresses qui ne manqueraient pas de vouloir imposer moult choses… alors qu’une poétesse ou une écrivaine sont bien plus appréciées lorsqu’elles sont librement décidées….

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