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La vie dans les champs de carottes bleues
8 décembre 2007

Un peu de blabla musical...

Si je devais exclure un ou deux trucs très connus et très médiatisés (mais qui détiennent le mérite incontestable de ne pas avoir perdu leur attrait malgré leur médiatisation à coups de matraque), je dirais que la révélation musicale de l'année est intrvenue très tard dans l'année en la personne que je n'y attendais pas : John Barrowman.

Il y aurait tant à dire sur lui puisqu'il a à peu près tout fait ce qui se peut raconter, il a joué dans des films, dans des séries (sa conquète de la France a commencé par Docteur Who et se poursuit plus glorieusement avec Torchwood, grand étendard présent de NRJ12), des comédies musicales célébrissimes avant ou après lui, il a patiné, il a même visité le CERN ce salaud (non, ne sentez point poindre la pointe de jalousie). Et, il chante. Bien. Très bien!

Je n'ais pas encore parcouru sa discographie entièrement (mais je m'y emploi activement par des moyens aussi légaux que me le permet son inexistance dans les bacs) mais que j'aime ce que j'en ai parcouru! Si je me prenais à faire du marketing je dirais qu'il n'est pas du tout positionné là où l'on pourrait attendre cette étoile "montante" (c'est relatif car dans son chez-lui outre-Manchien, il est déjà assez bien firmamentisé) sexy jeune charmant célèbre prébiscité et limite glamour (bien que déjà quadragénaire!). Oui parce que ils seraient tellement servis (lui et sa carrière, essayez de suivre) si il chantait je sais pas moi... du Mika ou -oserais-je le dire?- du James Blunt ou  ... je ne sais pas moi ... du White Stripes tiens!

Etant donné que je ne sais absolument pas caractériser la musique et encore moins la décrire (certain(s) se souvient peut-être de ma dernière et unique critique musicale qui fut une merde retentissante qui brille encore au firmament des nullités oratoires) je me contenterais de baragouinner que ça me fait penser à des vieilles chansons d'amour oscillant entre les années 60 et 80 avec des accents de swing et de bossa nova quand ça leur prend.
-Swings Cole Porter est un album vachement rétro et vachement gluant diront certains (qui ont comme moi la fibre de critique musicale aussi développée que les ovaires) mais dont la fibre Broadwayenne est palpable et bien qu'atypique en ces temps de Pop Rock Punk, loin d'être déplaisante, elle serait plutôt dépaysante.
-Another Side est à peine sorti il y a peu. Des reprises de grands succès ("standards" pour certains et même "mythe" pour d'autres) des siècles passés, mais surtout les années 80. De l'aveu du chanteur, des chansons qu'il aime. Donc un album pour se faire plaisir et qui nous fait plaisir avec ses interprétations de "your song", "every little thing she does is magic" et autres "Being alive".

Evidemment il est dur de revisiter et encore plus d'améliorer quand d'autres ont fait si bien avant et durant des siècles. Mais le résultat est au pire "très honorable" et au mieux "fabuleux". Après à vous de voir, on aime ou on aime pas mais on ne peut pas nier que sa voix est passablement merveilleuse (les arrangements c'est autre chose mais très corrects de toutes façons).
Sa voix et sa façon de chanter font que moi j'aime beaucoup (alala, il faut entendre son interprétation de "Can you fell the love tonight" et "I am what I am") et qui sont toujours servies par des orchestrations qui bien que parfois grandiloquentes toujours appropriées, j'assume même si c'est pas du tout le style de musique qui transite par mes conduits auditifs en temps normaux, ni même celle que l'on pourrait s'attendre à y trouver de par mon âge et mes fréquentations. J'assume aussi si les chroniques d'internet désignent les dits albums comme sdes cadeaux de noel idéaux pour les grand-tantes ou les vieilles mères (sic). J'assume enfin même si ses albums (et ses pochettes d'album aussi) font penser à ceux que j'appelle méga-péjorativement les "chanteurs pour vieilles" dont Franck Michael restera pour les siècles des siècles l'emblème paradigmatique indétrônable.

Après vous me direz que j'exagère beaucoup en ne vous point donnant des extraits à écouter. Malheureusement, les seules concessions à la technologie consenties par ce blog sont les liens hypertexte et les images. Alors au mieux je peux vous montrer une pochette d'album et vous conseiller de cliquer dessur pour vous faire votre propre idée de la question. La seule consigne étant de ne pas me maudire de ne pas avoir donné le lien AVANT mon avis, ce qui aurait permis de s'épargner la peine de lire le premier comme ne manqueront pas de le penser certains. Merde sera la seule chose que je consents à répondre à ceux-à.

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