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La vie dans les champs de carottes bleues
4 septembre 2006

Week-end...

Voilà un week-end qu'il fut mouvementé.

Tout a commencé avec le départ de chez moi, arrêt obligé à la station service. Les pompes marchent pas. La femme de la voiture d'à côté a la mauvaise idée d'aller râler à la boutique. Mal lui en prit, car son pied prit le ralentisseur. Surprise, les mains prises, elle fut obligée d'amorir sa chute sur le dur et chaud bitume avec le nez, ce qui n'a pas suffit à diminuer la violence du choc qui lui a aussi massacré la lèvre. La pauvre, elle a du trop souffrir...

Il y a eu aussi mon chien qui a fait une fois de plus démonstration éclatante de son intelligence canine hors du commun. Comment vous résumer la situation... Mon chien (enfin celui de mes parents, je n'assume pas ce chien), petit truc de peut-être 6 kilos tout mouillé est con. En visite chez ma tante et son chien numéro un. Un bon gros toutou pépère, un vieux labrador de 55 kilos tout sec. On hésité, faut-il les laisser se voir. On enferme le labrador et on attache le chien au bout du jardin mais comme il est con il couine. Bon, on l'attache de l'autre côté de la maison, il coupe la laisse. Bon, ok le chien a gagné, on le garde avec nous. Comme ma tante le trouve sage elle propose de libérer son chien qui se toutes façons n'attaque jamais un autre chien. Le molosse arrive, tranquille, il se pose à 20 centimètres de mon chien qui continue sa vie de chien con. Dix minutes après il se retourne et trouve ce gros chien posé près de lui, réaction immédiate : il lui saute dessus pour le bouffer. Contre-mesures immédiate du labrador qui lui choppe la tête et entreprend de le mâcher tranquillement. Pour vous dire à quel point mon chien est con, quand il a été libéré il a tenté de repasser à l'attaque...

Mais le mieux fut quand même sur l'autoroute, tranquille sur une portion toute refaite. Il y a du monde sur la route mais ça roule. En position sur la troisième voie on entreprend de doubler une grosse voiture qui elle-même est en train de doubler un gros semi-remorque. Mes frères sont dans une deuxième voiture 500 mètres derrière. Soudain "BAAAAM" une déflagration qui a fait trembler la voiture. Mon père "c'est quoi?" alors je regarde un peu partout. "Ah c'est rien, le camion vient de perdre une roue". "C'est pas drôle!" "Oui je sais mais n'empèche qu'elle nous suit". Et en effet je ne blaguais pas pour une fois, le camion avait bien perdu sa dernière roue, son essieu touchait le sol en projetant des gerbes d'étincelles sur tout l'autoroute. Sa roue nous a suivi puis la chambre a air a explosé, laissant le pneu nous poursuivre tandis que la jente allait s'exploser en vrille sur la glissière de sécurité et s'immobiliser sur la voie centrale. Très beauc réflèxes des automobilistes dont mon frère qui était en première position pour zigzaguer et l'esquiver. Personen n'a touché l'obstacle du temps qu'on y était. Le camion s'est arrêté peinard sur la bande justement baptisée "d'arrêt d'urgence" de même que la voiture qui le doublait, qui s'était choppé plein de débris dessus.

Ah, au moins on ne s'est pas ennuyés, dommage que je n'ais pas pu prendre de photo ni de m'un no de lautre ni du trousième!

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Commentaires
N
Rien à redire, je viens d'imaginer la scène du chien qui me fait terriblement penser au mien (tout aussi con) et j'imagine la scène de la voiture aussi... :)<br /> <br /> Encore heureux quand même que tu n'aie rien...
T
et vive l'orthographe (un ex collègue disait que je ne sais plus qui disait que c'est la science des imbéciles)
T
... bien que je reviendrais surfer ici avec régularité, merci pour les éclats de rire et l'impertinance...<br /> <br /> @+
M
alors que tu as un téléphone de la mort qui prend des photos ultra importantes, tsssssss
La vie dans les champs de carottes bleues
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