Orgiaque ...
Je viens de me faire une overdose de TV. Il m'en fallait juste une
avant la rentrée je pense. Parce que d'une part ce n'est pas utile et
que d'autre part je n'aurais bientot plus la TV, alors même si en temps
normal je la regarde pas vraiment beaucoup, au moins j'ai fait les
provisions...
Donc, voici mon overdose "première-deuxième-troisième-partie-de-soirée" sponsorisée dans son ensemble par France 2.
La vérité si je mens.
Bon,
film choisi par mon frère. J'ai zappé le début parce que j'avais une
obsession obsession obsession obsession obsession à satisfaire. Je
pense que je n'ais pas raté grand chose. L'histoire ne casse pas trois
pates à un canard et tout est relativement bien attendu. Quelques
situations ou blagues drôlettes mais sans plus. Selon moi, pas le film
du siècle, ni d'une quelconque année... dur dur même d'en faire le film
d'un mois...
Larry Flynt.
Je
savais pas du tout à quoi m'attendre mais j'ai été bien surpris. Je
pense qu'au niveau de l'histoire ça doit être bien rendu et c'est
intéressant. J'ai trouvé étrange au début la façon dont les scènes
s'enchainent la plupart du temps, assez "sèchement" mais en fait ça
passe. Les acteurs jouent bien j'ai trouvé, les dialogues sont bien
ficelés. Mais je dois dire ce qui m'a le plus skotché c'et l'aspect
triste et dramatique. La femme de Larry mérite bien de nous tirer
quelques larmes, surtout lorssque son mari pardonne tout le monde,
uniquement pour qu'ils lui serrent la main... snif snif c'est beau
petite précision, les deux courts métrages qui suivent sont inscrits dans une thématique sur les fantasmes
Mon homme.
Un
court métrage de Stéphanie Tchou-Cotta (je lui fais de la pub hihi).
Son copain Eric s'absente deux semaines, Marie se retrouve toute seule.
Deux semaines où elle va s'abîmer dans la contemplation discrette de
son voisin d'en face. Par la fenêtre, chez le boucher ... Son
imagination carburant apparement à plein pot quand elle se regarde dans
le miroir ou quand elle ramène un jeune chez elle. C'est bien fait.
Très épuré, tout en jeux de miroirs (au sens propre ou figuré).
Vraiment j'ai bien aimé malgrè la lenteur. Jusqu'au moment fatal où
c'est lui qui l'aborde et qu'elle refuse de prendre un café. Ce n'était
qu'une folie passagère pour revenir à la réalité comme le souligne la
réalisatrice.
Juste un peu de réconfort.
Un
peu plus long que le premier, plus élaboré aussi. C'est l'histoire de
deux adolescents, Guillaume et Laurent. Entre soirées en boite
sans le dire aux parents, tabac, alcool et copines ils composent avec
leurs problèmes respectifs. Mère dépressive et suicidaire depuis la
mort de son père pour l'un et éveil à une sexualité "hors norme pour
l'autre". L'un a autant besoin de l'autre que la réciproque est vraie.
Un thème à la fois d'amitié, et d'homosexualité latente qui se réveille
traité "mouais pas mal" mais sans plus. Le film est cependant très bien
fait. Que ce soit dans les soirées ou les scènes intimes (parfois très
intimes) ... c'est justement intimiste, jamais impudique. La fin est
étrange, je l'ais compris comme si tout n'avait été qu'un rêve mais le
réalisateur dit le contraire...
Ah, voilà une bonne overdose qui a ultra mal commencé mais très bien fini. J'ai sélectionné pour vous :
-l'accessoire du jour : le T-shirt "fuck this court" porté par Larry au tribunal
-le plan du jour : Marie qui regarde "son homme" en reflet déformé dans les rayons de la boucherie
-le dialogue du jour : "Je t'aime. croyais pas, ça a tout un sens! ^^
-Je bandes."
et c'est pas louuuuuuuuuuuuche!